HGGSP
Épreuve écrite du baccalauréat
20 et 21 novembre 2025
Premier sujet
Dissertation
— Mers et océans : des espaces d’affrontements et de coopérations
— Pourquoi est-il difficile de conserver le patrimoine ?
Étude critique de documents
— L’historien et les mémoires de la guerre d’Algérie
25-HGGSPJ1NC1
Second sujet
Dissertation
— Juger les crimes de masse depuis 1945
— L’affirmation de la Chine, dans l’espace et sur les océans, lui permet-elle d’être une grande puissance ?
Étude critique de documents
— L’ONU au début du XXIe siècle : acteur de la paix en difficulté
25-HGGSPJ2NC1
Compléments
Études critiques de documents
L’historien et les mémoires de la guerre d’Algérie
Le document unique est un entretien donné au Monde par l’historien Benjamin Stora. On le trouve sur le site du journal, mais il est réservé aux abonnés. Seuls des extraits sont repris dans le sujet.
Benjamin Stora (entretien avec Frédéric Bobin), « Les Algériens sont en attente d’une vérité sur leur propre histoire », Le Monde (site web), 17 février 2021.
L’ONU au début du XXIe siècle : acteur de la paix en difficulté
Le document unique est un article du politologue Philippe Moreau Defarges paru dans le magazine L’Histoire. On le trouve sur le site du magazine, mais il est réservé aux abonnés. Seuls des extraits sont repris dans le sujet.
Philippe Moreau Defarges, « Les quatre âges de l’ONU », L’Histoire, no 301, septembre 2005.
Philippe Moreau Defarges distingue « quatre âges de l’ONU » : la naissance de l’organisation (1945-1946), le temps de la Guerre froide, quasi-paralysie du Conseil et montée en puissance de l’Assemblée générale (1947-1985), la réhabilitation de l’organisation (1985-1991), le temps de l’incertitude (depuis 1992). L’action de l’ONU après les attentats du 11 Septembre s’inscrit dans ce quatrième âge. Le sens et la portée de la résolution 1368 du Conseil de sécurité font l’objet d’une discussion. Le texte rappelle dans son préambule le « droit inhérent à la légitime défense individuelle ou collective conformément à la Charte » et condamne les « attaques terroristes » du 11 septembre dans l’article 1er de sa partie opérative, mais envisage avant tout une réponse judiciaire fondée sur la coopération internationale. Il ne prévoit ni n’autorise aucune mesure militaire et ne mentionne pas l’Afghanistan.